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N'importe quoi !
17 juin 2007

Etat stationnaire

Cette fois ça y est, on en a fini avec les éléctions ! Finies les déclarations d'intention, les petites "piques" que l'on s'envoie les uns aux autres, finies les tergiversations chronophages pour savoir ce qui est "bankable" dans les urnes et ce qui ne l'est pas.

On va enfin pouvoir juger sur pièces. Et quelles pièces !

Dès cet été, à l'heure où la plupart de nos compatriotes se retrouveront en short et tongs à siroter le pastis dans un camping bondé, le gouvernement lui sera à pied d'oeuvre pour déçider de l'avenir du pays. Enfin plus exactement de l'avenir du travail ! Car toutes les réformes prévues pour l'été auront un dénominateur commun, c'est la fameuse valeur "travail". Nul doute que dès la rentrée de Septembre (qui risque d'être chaude) nous aurons un nouveau pays où les universités assumeront leur autonomie (et de fait leur sélection préalable et les coûts d'inscription), où votre patron va tout d'un coup vous trouver "méritant" mais probablement pas assez pour vous payer des heures supplémentaires, et où chacun de nous aura plus que jamais l'envie de s'acheter son propre logement rien que pour avoir le plaisir de déduire de sa feuille d'impôt les montants qui l'empêchent d'acheter autre chose et de profiter de la vie. Oui vraiment on sera bien contents de ne pas payer d'impôts sur ce qui nous rend plus pauvres ! (prix immobilier +41% sur un an à Tourcoing par exemple -Source l'internaute-). Ah oui j'oubliais.. d'ici là il n'y aura plus de patrons voyous non plus (mais si on les chasse pendant l'été combien en restera t il à la rentrée ?).

Voilà la nouvelle France est en marche, et on va enfin savoir ce que sera notre demain... Fort heureusement le projet de TVA dite sociale semble avoir ouvert les yeux à pas mal de personnes, et la vague bleue s'est transformée en vaguelette, ce qui sur le plan strictement démocratique est plutôt une bonne chose. Pour autant l'opposition ne pourra faire l'économie d'une réforme interne, car l'opposition ne pourra se contenter des faux-pas de ses adversaires pour exister.

Allez, à partir de maintenant on observe et on va voir le vrai visage de chacun. C'est maintenant que ça devient palpitant. Vous trouvez pas ?

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